Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,
Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,
En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,
Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.
William Ernest Henley
merci pour ce texte transmislumineuse année 2014Claudine Pano
Date: Sun, 8 Dec 2013 22:04:50 +0000 To: claudine.pano@hotmail.fr
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J’ai imprimé ce poème et l’ai accroché dans mon bureau, et lorsque j’ai envie de râler, je le relis. Maintenant je le connais par cÅ“ur et me le récite mentalement lorsque j’ai envie de râler. Il est vraiment magnifique.
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Ce poème a été affiché par mes filles en face de mon lit en centre de rééducation où j’ai passé 9 mois, suite à une intervention (visant à remplacer 2 disques usés) qui m’a laissée paralysée du bassin et des jambes. Je m’y réfère régulièrement depuis 4 ans. Je marche, appareillée certes de chaussures orthopédiques, utilisant béquilles ou déambulateur, mais je marche. Et je continuerai à penser à ce poème jusqu’à ma guérison complète car je compte un jour courir dans les champs avec mes petits-enfants et danser la valse avec mon mari !!!
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Seul le silence et le respect est à la hauteur de cela quand on pense à l’homme qui en a fait sa maxime et quand on connaît sa vie
Merci
Jean-Paul
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