Les trucs du jour :
– « Est-ce que je vis au pays des Bisounours ? »
– Je dois dire que moi-même parfois je me pose la question….
– Est-ce que je suis dans ma bulle et je ne me rends pas compte que pour certains les choses ne sont pas aussi simples que pour moi ?
– Et pourtant quand je regarde la réalité de ma propre vie, je peux faire une longue liste de mes galères (même si j’ai toujours dit que la vie est belle !):
- J’ai eu mes trois enfants en étant loin de ma famille pour m’aider
- Lorsque mon mari a perdu son travail j’ai galéré pendant plusieurs années financièrement au point de penser qu’il fallait que je vende ma voiture (et où je vis, une voiture c’est presque aussi important que son toit !)
- J’ai vécu avec très peu de sous, j’ai repris mes études avec 3 tout petits à la maison, j’ai pédalé dans la semoule pour lancer mon business….
Découvrez ma conclusion dans la video !
Bonjour Christine,
Oui la vie est belle .
Oui chacun a son lot de galère (famille, santé, avenir des enfants,relation de couple , de travail…)
Oui , être heureux est important.
Oui partager les petits bonheurs avec sa famille est important , (beaucoup plus à mon avis que de faire passer sa mauvaise humeur aux autres. )
Oui apprendre à avoir des relations sereines, parler , communiquer, échanger sans râler, sans gueuler mais avec un esprit d’ouverture est important .
Toute petite rien ne m’arrétait… J’aimais découvrir , rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouvelles senteurs…
Et les premières expériences douloureuses d’adultes ont été dures à accepter.
Mais j’ai alors compris que je pouvais rebondir, repartir et que quelque part un malheur pouvait se transformer en bonheur.
Que j’avais alors le choix , le choix d’aller de l’avant , de grandir ,
(cela ne m’empeche pas d’éprouver de la tristesse, de la peur… quand une nouvelle galère arrive)
Le choix de trouver la vie belle et de rendre les autres autour de moi aussi heureux est mon choix.
Oui nous avons tous des périodes difficiles et tout le bonheur que nous avons emmagasiner peut alors se transformer en force.
J’ai appris aussi à accepter les choses et compris que je pouvais changer certaines choses et pas d’autres…
Alors en fait si vouloir arrêter de raler c’est la pays de Bisounours est bien Ok pour être un bisounours.
Merci à toi de continuer , tu m’as bien eu avec ta petite voix …
Bon courage et belle vie à toi et à ta famille.
Delphine de Normandie
Quand je parlais d’expèrience douloureuse d’adultes , je ne voulais pas dire que je n’en avais pas vécu étant enfant. (Ce qui m’est arrivé comme première expérience d’adulte à 21 ans (à mon sens pour mon échelle de valeur) )n’aurait pas pu m’arriver étant enfant ; j’ai commencé ma vie d’adulte à 17 ans )
Bien entendu , je comprends que chacun ait son chemin de vie et que chacun a plus ou moins de faciliter à se reconstruire après avoir vécu des horreurs.Et que le bonheur peut être une aussi une violence mais est ce un état qui ne peut pas se transformer , est ce que des rencontres avec d’autres ne peuvent pas permettre de réfléchir, d’avoir envie de se changer, de découvrir d’autres point de vues…???
Je reconnais la souffrance de chacun et respecte chacun dans ce qu’il est et ce qu’il souhaite transmettre.
Est ce qu’un bracelet pourra aider quelqu’un en grande souffrance , peut être que oui , peut être que non , cela dépendra où en est la personne sur son chemin, sa volonté de faire les choses.
Le concept du bracelet n’est pas une baguette magique , juste une petite aide pour celles et ceux qui ont envie de changer une habitude de ralage .
c’est beau le doute.
Quitte à participer, je souhaiterais ajouter que des enfants cassés ça fabriquent des adultes réticents à la joie d’être là. L’injonction au bonheur peut aussi être une violence quand tout-petit on a appris l’horreur. Si les premières expériences douloureuses datent de l’âge adulte fantastique. Pour les autres, votre souffrance doit être entendue.
Merci de respecter aussi ces chemins de vie et admettre qu’un bracelet n’y pourra rien.
Bien evidement que je respecte ce point de vue.
Arreter de raler ne veux pas dire ne pas exprimer sa souffrance.
Arreter de raler ne veux pas dire ne pas etre entendu
Arreter de raler ne veux pas dire ignorer vos peines et vos douleurs…
Bien au contraire Arreter de raler passe en tout premier lieu par prendre soin de soi, soin de ses emotions, soin de sa vie. C’est le seul moyen pour reussir a tenir 21 jours.
Je crois qu’on a tous des souffrances, plus ou moins importantes selon notre parcours de vie et selon notre sensibilité… C’est normal d’être réticent, mais pour autant, comme Christine le dit depuis le début de ce blog, le but n’est pas de refouler ses sentiments, mais de supprimer ces râleries inutiles. Car les gens râlent en général sur des sujets de peu d’importance : la météo, un petit truc qui les a énervés, etc. et non sur des souffrances profondes. Au contraire, je pense que ce sont les râleurs qui sont hors de la réalité (au pays du nain grincheux peut-être ?) car ils oublient que leurs petits problèmes sont insignifiants. Personnellement, quand j’ai des coups durs, sur ce blog je trouve toujours un peu de réconfort dans ces petites vidéos et des pistes de réflexion qui m’aident à remonter la pente. On ne vivra jamais au pays des bisounours car le monde est souvent injuste et impitoyable, mais rien ne nous empêche de nous comporter comme des bisounours envers les gens qu’on aime et envers soi-même.
Merci Ijin,
Oui Raler parfois cela peut faire du bien… mais Parfois en fait c’est presque JAMAIS. Si on pouvait supprimer toutes ces raleries inutiles qui nous pollue, le monde entier serait en meilleur sante non ?
Tellement d’accord avec toi Christine. Aujourd’hui, beaucoup trop de gens conditionnent leur bonheur à la vie matérielle, avoir une belle voiture, avoir une grande maison … qu’ils ont perdu la capacité de s’émouvoir des choses simples et des petits riens qui font la vie.
J’ai aussi fait le choix d’être heureuse maintenant. Cela ne signifie pas d’ignorer les problèmes ( j’ai mes galères et mes problèmes comme tout le monde). Je m’efforce cependant d’affronter les problèmes avec sérénité et d’apprendre de chaque situation ( difficile ou non) une leçon positive.
Je comprends que ce fonctionnement puisse agacer certains. Je respecte ceux qui par des chemins de vie difficiles et différents sont englués dans l’incapacité à trouver un sens positif à leur vie. Je suis cependant persuadée que le premier pas vers le bonheur c’est de s’autoriser à être heureux.
Bonjour Christine,
je poursuis ce challenge, et même si je ne dépasse pas un jour sans râler, je me plains beaucoup moins et ça se ressent sur mon humeur. je me sens moins stressée, ainsi les personnes qui m’entourent me trouvent plus agréable et elle me sentent plus à l’écoute et j’ai des discussions plus interressantes qu auparavant. Et ceci malgré des enchainements d’évènements désagréables (fin de cdd, personne très proche en difficulté, amis éloignés, etc… et j’en passe) mais comme toi je trouve la vie magnifique et il ne tient qu à nous de faire en sorte qu’elle nous soit plus heureuse. Il faut relativiser et il faut choisir le bonheur. Et il faut accepter que dans la vie rien définitif. Alors pourquoi je choisis d’adhérer au pays des bisounours? Eh bein parce que je prefère vivre sereinement et ceci au gré des évènements de ma vie. Bon challenge à tous. A très bientôt!
Beau témoignage Emmanuelle. MErci
Finalement le but n’est pas d’arrêter de râler pour arrêter de râler….
C’est arrêter de râler pour laisser de la place au bonheur.
Alors 3 petits jours seulement apres avoir commencé mon challenge, je peux confirme que Christine ne vit pas au pays des Bisounous, bien au contraire.
Le fait d’être conscient des ses propres râleries permet aussi d’etre plus attentif à celles des autres….et ce n’est pas vraiment le monde des Bisounours loin de là….mais ces raleries ne sontt »que » des raleries c’est à dire que ca ne concerne jamais des sujets profonds ou des traumatismes lourds. Il est important de nous pas tout mélanger Chayaboo pour éviter l’amalgame.
Pour en revenir au challenge, je ne suis qu’en phase découverte (pré phase 1 !) et je me sens deja beaucoup mieux,plus positive et du coup plus ouverte et a l’écoute, non seulement aux autres mais aussi à l’écoute de moi meme.
Rien que pour ca ce challenge vaut le coup….je ne pensais pas que la prise de conscience serait aussi flagrante et bénéfique !
Je vois chaque jour comme un terrain de jeux et aborde chaque matin avec une joie renouvellée, chose encore impensable la semaine derniere !
Julie merci pour ce beau témoignage !!
En effet ce lancer dans ce challenge n’a finalement rien a voir avec le pays des Bisounours c’est plutot parfois un » dirty business ». On voit nos raleries, on voit les raleries des autres alors que avant on n’était pas conscient de tout cela ( on était tranquille dans l’ignorance quoi !!) !
J’adore l’image du terrain de jeux. C’est tout a fait ce que je me dis. La vie est un terrain de jeux et on es la pour s’épanouir pas pour bougonner dans notre coin !!!