Les trucs du jour :
– L’autre jour, alors que je râlais allégrement sur la plage ! (et oui, je sais c’est décevant que moi la non râleuse, il m’arrive ENCORE de râler parfois !!!) j’ai réalisé à quel point on a profondément besoin (à tort, je pense) de trouver des coupables pour tout ce qui nous arrive.
– Ah, ces coupables on les AIME, on les cherche et on passe notre temps à les pointer du doigt… C’est comme s’ils nous donnaient de la consistance !
– C’est vrai, c’est pas notre faute et puis vraiment si seulement on pouvait les discipliner un peu ces coupables… notre vie serait tellement plus simple !
– Si seulement les coupables pouvaient comprendre, aider, être plus responsables, avoir plus de respect pour nous, pour les règles….
– Dans cette vidéo je vous propose un choix : continuer à vivre votre vie entouré de coupables ou faire le choix de ne plus chercher de coupables !
– Faire le choix de cesser ce réflexe inconscient de se poser en victime.
– Êtes-vous prêt à tenter cela ? Je serais ravie d’entendre ou de lire vos témoignages.
Je crois qu’on passe tous à un moment par là, par la case coupable. En devenant responsable, parce qu’il s’agit de bien de responsabilités, on comprend que le coupable de ne pas bien vivre est nous tout simplement. On choisit alors d’être maître de sa vie et de ne plus laisser aux autres, aux coupables de décider du cours de notre vie. Décider d’être enfin libre de vivre bien ou non. Ce choix je l’ai fait depuis de nombreuses années. Lorsque j’ai à nouveau besoin d’un coupable, je l’appelle alors garde-fou, merveilleux garde-fou, celui grâce à qui je prends conscience de se que je ne dois pas faire ou ce de que je peux mieux faire, celui grâce à qui j’ai découvert une autre voie comme par exemple : mon client ce matin a décommandé, heureusement grâce à lui j’ai pu finir ce dossier ! Cette personne qui me coupe la route en s’énervant (et qui passera pas l’hiver si elle continue comme ça) me montre que s’énerver rend bien laid et désagréable. Ah mes merveilleux garde-fous ! Je les adore.
Merci Claudia pour ce témoignage !
Parfois aussi on a plein de coupables dans notre vie car on a des attentes non formulées et on choisit de subir ce qui nous arrive.
Encore un exemple aujourd’hui ou je me suis retrouvée a devoir choisir entre:
– ruminer de ne pas pouvoir papoter avec ma copine car ma fille veut que je me baigne dans la piscine avec elle
ou
– me sentir chanceuse d’être a la piscine car je n’y vais pas souvent et choisir de vivre un bon moment avec ma fille.
Pour cela j’ai du faire le deuil de mon désir de retrouver mon amie après 2 mois d’absence, mais de toute façon espérer que ma fille accepte de rester au bord du bassin sans ce mouiller était complétement irréaliste ! Si je veux retrouver mon amie et papoter sans fin comme il se doit je dois créer un scenario diffèrent et compatible comme prendre un café avec elle, dîner ensemble…
c’est vrai que si les autres sont coupables, on se pose en victime. finalement, il est beaucoup plus enrichissant d’être acteur ! Il faut relativiser, on respire un bon coup, on passe à autre chose et on profite de la vie au lieu de la polluer !
A bientôt
Merci pour cette chronique ! Elle me rappelle ce proverbe arabe : « Celui qui veut faire quelque chose trouve des moyens, celui qui ne veut rien faire, trouve une excuse ». Et les coupables, dans tout ça, ils sont où, à votre avis ?
Selon moi les coupables sont notre meilleur excuse ! C’est pour cela qu’on a tant besoin d’eux ! non ?
Bonjour Christine, justement j’ai lu cet article qu’on a fait de vous sur le magazine Psychologie, super challenge que celui de ne pas râler, on râle souvent sans s’en rendre compte, cela fait tellement parti de notre fonctionnement.
Pour répondre à votre post sur le fait de choisir des coupables, c’est le chemin de la facilité, les coupables nous permettent de nous voiler la face, pour ne pas à avoir à se remettre en question. Nous sommes responsables de nos réactions face aux autres et aux situations de la vie, tellement plus facile de dire que c’est à cause des autres…
Ne pas oublier, l’autre est notre miroir !
J’aime beaucoup votre blog, longue vie à lui. A bientôt !
J’ai une situation à vous soumettre à ce sujet : j’ai une amie que je connais bien. Je savais donc ce qui allait se produire et quand la chose est arrivée cela m’a énervée.
Quelle est la bonne réaction : se dire quelle chance j’ai d’avoir cette amie, lui dire non en anticipant la suite inévitable…
Il est important de savoir poser ses limites.
Cela fait partie de prendre soin de soi.
Ou alors si vous savez a l’avance que vous vous mettez dans une situation qui va vous énerver alors ensuite il faut assumer sans râler. Je pense…
Quand nous râlons, c’est prendre conscience que, bien souvent, c’est un réflexe acquis très tôt par mimétisme, c’est notre éducation qui nous fait réagir comme cela: enfants, nous avons vu nos parents, et les adultes autour de nous réagir ainsi, râler, et nous avons modélisé ce comportement.
C’est aussi reconnaitre que dernière cette habitude peuvent se cacher des besoins insatisfaits. Je râle contre mes enfant, peut-être ai-je besoin de davantage de temps pour moi, pour souffler? je râle contre cet automobiliste ou la personne qui me bouscule dans le métro: peut-être ai-je besoin de plus de reconnaissance, d’estime de moi? Et le truc, c’est de ne pas attendre que l’extérieur comble ces besoins, mais les combler par nous-même, être créatif: comment puis-je m’octroyer davantage de temps pour moi? comment puis-je augmenter mon estime de moi, me sentir important à mes propres yeux?
Et ce travail sur soi n’empêche pas de faire des demandes aux autres, en exprimant nos besoins: parler de nous, exprimer nos ressentis, nos besoins, formuler des demandes claires et précises sans juger les autres. A ce sujet lire: « cessez d’être gentil, soyez vrai » ou bien « Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs » tous 2 issus de la Communication Non-Violente crée par Marshall Rosenberg.
C’est aussi, comme vous le dites, voir ce qui va bien dans nos vies et être reconnaissant, déjà, pour le simple fait d’exister, de respirer… C’est aussi prendre ce qui nous arrive dans la vie avec philosophie, tout est expérience, il n’y a ni bien ni mal, juste des apprentissages, des occasions de célébrer ou de grandir en conscience. Il en faut du temps, pour développer ce sentiment de gratitude et d’ouverture, mais ça vaut le coup.
Bravo pour l’initiative de ce blog, Christine (en France, râler est un sport national)
MErci Isabelle, pour votre commentaire si vrai. En effet les deux livres que vous proposez sont des references pour nous aider a mieux communiquer et moins raler ! J’ai eu la chance de suivre une formation avec Marshall Rosenberg en 2006. J’espere vous revoir bientot sur ce blog.
Ne nous sentons tout de même pas coupables de râler de temps en temps!