Que faire lorsqu’une personne adopte un comportement qui nous agace ?
La plupart du temps, nous voulons lui en parler pour qu’elle change afin de mieux satisfaire notre besoin.
Avant d’ouvrir la bouche, posons-nous la question suivante : quelle est ma priorité ?
Est-ce que ma priorité est que l’autre se sente coupable, d’avoir raison et de lui faire comprendre qu’il a torT ?
ou
Est-ce que ma priorité est de satisfaire mon besoin et de trouver une solution pour améliorer la situation ?
Ces questions sont importantes car une personne que nous mettons en position de coupable n’aura JAMAIS envie de coopérer.
Tout l’art d’être entendu consiste donc à exprimer mon besoin sans mettre l’autre dans une position de coupable.
Je partage dans cet article 4 pistes pour explorer cette nouvelle manière de communiquer autour de nos problèmes et de nos frustrations :
- Prioriser nos besoins et se demander si celui qui nous titille dans la situation du moment est réellement important. Ai-je réellement besoin de faire évoluer cette situation ou bien est-ce que ce n’est, finalement, pas une priorité ?
- Se demander si l’autre est vraiment la source du problème, ou si c’est notre ressenti et notre attitude qui en font un problème. Par exemple, si le comportement de l’autre est inévitable (la personne se plaint, c’est un adulte qui a de mauvaises manières à table…) alors pouvons-nous changer notre attitude et tolérer le comportement ? Pouvons-nous nous en détacher ?
- Parler en mode « je » qui est non accusateur. Si le besoin est en effet une priorité et qu’il ne serait pas juste pour nous de ne pas en parler, parlons de ce que nous ressentons, de notre besoin. Demandons à l’autre de contribuer à trouver une solution. Par exemple au lieu de dire « TU ne fais jamais la vaisselle quand on donne un dîner » , dire « J’aime beaucoup recevoir nos amis mais en même temps je me sens souvent débordée et je trouve que ce n’est pas juste car une trop grande partie de l’organisation repose sur mes épaules. J’ai besoin d’aide pour pouvoir vraiment en profiter. Que penses-tu de prendre la responsabilité de la vaisselle pour nos prochains dîners ? « .
- Valider avec notre interlocuteur que notre proposition lui convient. Si l’on sent que nous n’avons pas une adhésion complète, nous pouvons alors trouver un accord avec lui. « Je sens que ma proposition ne te convient pas vraiment, as-tu une idée de ce que tu pourrais faire pour contribuer à une organisation qui te convienne mieux, as-tu une idée pour que nous soyions tous les deux satisfaits ? » .
Exprimons notre besoin de manière à ce que l’autre puisse faire partie de la solution, plutôt que de le mettre dans une situation où il est accusé d’être la source du problème. Cet ajustement dans notre positionnement fait toute la différence !
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Très bel article, à la fois parlant et efficace, les outils proposés (PNL et CNV) sont super bien détaillés dans l’utilisation que vous en faites, j’adore !
La grande difficulté à l’application dans les premiers temps pourraient résider dans le deuxième point développé : définir si c’est bien l’autre le problème ou si c’est ma réaction à ses actions. Car le plus souvent on sera tenté, dans notre formidable approche subjective, de s’arrêter à répondre « Bien sûr que c’est l’autre le problème, je vais parfaitement bien, moi ! » et rester à barbotter dans ses soucis et reproches…
Je conseille du coup de prendre le temps de réfléchir à toutes ces questions (super pertinentes et que j’appuie complètement) à froid ! D’éviter autant que possible d’exploser sur l’instant, et une fois le calme revenu dans nos têtes, de se poser pour y répondre de la manière la plus objective possible. Bien sûr, l’aisance vient avec la pratique, donc je conclurai ce commentaire en disant simplement : d’excellents conseils à appliquer aussi souvent que possible !
Merci pour ce super article 🙂
Merci pour ce riche commentaire. En effet trop souvent nous centrons notre énergie sur le fait de pointer du doigts les coupables. Sans nous en rendre vraiment compte nous cultivons dans notre échange la dynamique du « qui a tord/qui a raison » et ce faisant nous nous éloignons de notre objectif qui est de trouver une solution pour améliorer la situation.