Après « Rien ne sert de râler, il faut partir à temps ! », et « Derrière mon volant, en monstre je ne me transformerai pas ! », voici le troisième dicton de notre série « J’arrête de râler au volant .
Notre voiture est en quelque sorte une extension de nous-même. Souvent, elle est un lieu où nous déchargeons toutes les tensions accumulées dans la journée. Oui, nous partons peut-être au travail après une altercation avec notre conjoint ou notre adolescent… oui, nous rentrons peut-être chez nous après une longue et difficile journée. Pourtant, décharger nos émotions de façon agressive sur la route n’amplifiera-t-il pas notre stress au lieu de nous aider à vivre une jouée plus sereine ?
Lorsque nous sommes au volant, nous accusons les autres d’être la cause de nos râleries : “Ceux qui font ceci, ou ceux qui agissent comme cela…”. A bien y regarder, notre frustration ne trouve-t-elle pas souvent sa source en nous, bien plus que dans le comportement des autres ? Notre voiture et notre psy, ne confondons pas !
Les autres nous énervent parce que nous sommes de mauvaise humeur. Nous voyons plein de chauffards sur la route parce nous sommes stressés par la réunion que nous devons animer dans la matinée ou parce que nous nous trouvons dans une situation qui ne nous convient pas et qui se répète trop souvent.
Voici deux exemples de situations récurrentes qui peuvent facilement inviter la râlerie :
- Vous faites du co-voiturage et, tous les matins, le collègue que vous passez prendre est encore en train de boire son café lorsque vous arrivez.
- Vous vivez dans une grosse agglomération avec beaucoup de congestions et, tous les jours, à la même intersection, c’est un beau fiasco car personne ne respecte les consignes de la circulation.
Dans ces deux scénarios, nous pouvons continuer à râler et à subir tous les matins, ou bien nous pouvons choisir de ne laisser, ni notre collègue, ni les autres chauffeurs, nous voler notre sérénité.
Râler tous les jours sur le même problème ne change pas le problème ! Cela ne fait que polluer notre esprit. Posons-nous la question, “Est-ce que je peux agir sur ce problème ?”. Si la réponse est oui, essayons d’agir différemment.
Voici deux des solutions qui s’offrent alors à nous :
- En partant de chez nous, prévenons notre collègue de notre heure d’arrivée, et précisons que nous souhaitons arriver 15 minutes plus tôt afin d’être moins à la bourre et donc moins stressé.
- Essayons de prendre une route alternative pour éviter l’intersection que nous trouvons dangereuse.
Si nous ne pouvons pas changer le problème ou si nous choisissons de ne pas le changer (ce qui est notre droit), alors faisons le choix de changer notre attitude plutôt que de laisser des choses qui n’en valent pas la peine nous voler notre bien-être.
Prenons du recul afin d’apprécier la beauté de la vie… même au volant !
MINI CHALLENGES :
- Plutôt que de décharger nos tensions sur les autres, observons ce qui se passe en nous et ayons de la compassion envers nous-même. Transformons nos insultes et injonctions en discours intérieur. Et lorsque la tension monte très vite parce que nous avons réellement été la victime de la mauvaise conduite d’autrui, appliquons nous à pratiquer la respiration en profondeur.
- Identifiez une des situations stressantes que vous vivez de façon récurrente et faites le choix, soit de l’accepter, soit de la changer, et ce pendant une semaine. Partagez le résultat sur cette page !
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