Au printemps dernier, Emilie a décidé de se lancer le challenge « J’arrête de râler ». Elle nous explique pourquoi elle a souhaité ne plus se plaindre et les bénéfices qu’elle en retire.
Emilie, peux-tu te présenter ?
Je suis la chanceuse maman d’une petite fille de 3 ans. Je suis aussi enseignante-chercheure spécialisée en psychologie du développement de l’enfant et j’ai développé une activité libérale de psychologue.
Pourquoi as-tu décidé de te lancer le challenge « J’arrête de râler » ?
Mon quotidien était difficile. Cela faisait plus de deux ans que je ne dormais pas (ma petite se réveillant toutes les heures) et les conditions de mon travail à l’université me pesaient terriblement.
Je me sentais irritable, impatiente, agacée, nerveuse.
Mes rêves de vie de famille joyeuse et épanouie semblaient se dissoudre dans la râlerie quotidienne. Je voyais ma vie joyeuse m’échapper. Ma première action envers le challenge a été de demander de l’aide extérieure pour dormir enfin un peu.
Y a-t-il eu un déclic qui t’a poussé à commencer ?
Après avoir lu et écouté Christine Lewicki, j’étais persuadée de l’intérêt de la démarche. J’ai d’abord tenté toute seule dans mon coin. Je n’en ai même pas parlé à mon compagnon. J’ai mis un bracelet deux jours et … je l’ai enlevé ! Comme si ce bracelet révélait les abysses dans lesquelles j’étais tombée !
Ce premier choc fut ce qui m’a poussée à continuer. J’ai remis le bracelet comme on enfile son costume de courage et je me suis réellement engagée dans le challenge.
Quelles ont été tes plus grandes difficultés ?
Je suis restée durant 60 jours sans pouvoir dépasser le J1 du challenge ! Je me suis observée dans mon quotidien. J’ai éliminé les nombreuses râleries de surface.
Par exemple : je voulais ramasser un objet par terre, il m’échappait une fois… deux fois… à la troisième … je râlais plutôt que de me baisser de façon plus efficace ! N’était-ce pas inutile ?
Un autre exemple de mon ancien quotidien : je râlais en cherchant quelque chose dans mon sac à main trop petit. Je râlais mais je ne changeais pas de sac ! Perte d’énergie inutile une nouvelle fois. Le plus dur fut de m’apercevoir de l’ampleur du problème et surtout de ma résistance à ne pas y remédier. A croire que j’aimais ça !
Quelles ont été tes plus grandes révélations ?
J’ai mis du temps à me rendre compte que j’avais besoin d’être soutenue pour dépasser les deux points noirs de mon quotidien. Bravant ma lassitude et ma vulnérabilité, j’ai demandé du soutien à mes amis sur facebook.
Les retours encourageants de mes amis m’ont portée, la promesse de leur donner des nouvelles m’a engagée encore plus dans le challenge. Ce fut un tournant vers la réussite du challenge et un tournant dans ma vie en général : m’exposer dans mon imperfection ne me fait plus peur, elle me fait avancer à pas de géant.
Quels bénéfices retires-tu de ne plus te plaindre dans ton quotidien ?
J’ai beaucoup plus d’énergie qu’avant car je ne la gaspille plus ! J’ai l’impression d’avoir repris mon bonheur en main. Je me sens confiante car je ne me sens plus ballotée par les mouvements extérieurs !
Je me sens plus heureuse et plus amoureuse aussi et pourtant je n’ai pas changé de vie !
As-tu un ou plusieurs conseils pour les personnes tentées par le challenge « 21 jours sans râler » ?
Le premier conseil que je peux donner est d’avoir de la compassion pour soi ! J’ai été « obligée » de développer de la compassion pour moi-même et c’est ce qui m’a permis d’arriver au bout du challenge !
Bon challenge !
Emilie a filmé chaque jour de son challenge. Voici les vidéos de son premier et dernier jour :
Jour 1 :
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Et, jour 21 : la célébration !
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Pour découvrir toutes les vidéos du challenge d’Emilie, rendez-vous sur sa page Facebook !
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