Les trucs du jour :
Quelques semaines après avoir terminé mon challenge qui consiste a ne pas râler pendant 21 jours consécutifs (il m’a fallu plus de 2 mois pour y arriver), je partage avec vous mon expérience de hier soir où j’ai râlé !
- J’ai râlé parce que je voulais de l’aide peut être et finalement en râlant sur mes enfants je voulais qu’on entende ma douleur.
- Mais surtout j’ai râlé je crois parce que j’ai laissé les choses dériver pendant trop longtemps. Je n’ai pas pris soin de mes limites car je devais « gérer » comme je pouvais mes 3 enfants seule pendant une longue durée (un mois et demi).
- J’ai laissé les choses dériver et hier c’était « la goutte qui a fait déborder le vase ! » et ma réaction a été plutôt haute de ton ! J’ai réalisé que si mes enfants me faisaient tourner en bourrique c’est parce que je les laissais faire !
- Alors j’ai crié, râlé, j’ai dit « CA SUFFIT, IL Y EN A MARRE, COUCHE TOI TOUT DE SUITE… (entre autres) ». Je me suis sentie nulle et j’ai vraiment mais alors VRAIMENT vu que le fait que je râle n’arrangeait RIEN DU TOUT !!! Tout le monde pleurait et criait !
En ce moment je crie à nouveau, et oui! C’est terrible!
Ma petite sœur est là ainsi que son copain et je ne veux pas qu’ils croient que je me laisse déborder par mes enfants. Donc je mets en place une pseudo autorité où la râlerie est reine…résultat, je suis débordée, ou alors je laisse faire pour paraître plus cool…bref du grand n’importe quoi! Je réalise que lorsque le regard de l’autre (d’autant plus quand c’est l’un de mes proches) est posé sur moi, j’oublie tous mes beaux principes et je remets en place mes vieux schémas. Je réalise aussi que je n’ai pas suffisamment intégré les bons automatismes « anti-râlerie » et que j’ai même peur de me faire juger lorsque je tente de les mettre en place!
De l’autre côté, les enfants le sentent et s’infiltrent dans la faille…je suis une mère débordée!
Hier j’étais de très mauvaise humeur, et la journée commençait très mal. J’ai finalement pris quelques minutes pour « prendre soin » de ma mauvaise humeur. J’ai essayé de reconnaître ce que voulait mon loup, j’ai pris en considération son besoin et je me suis donné le temps nécessaire pour pacifier mes sentiments négatifs (tous ça sur une bonne matinée!) j’ai passé une très belle journée, en accord avec les besoins de mon loup! c’était très agréable de voir comment les choses pouvait basculer lorsqu’on « prend soin ».
Je connais bien aussi ce que tu décris dans ton message du jour…on laisse faire en croyant être plus tranquille et une situation désagréable s’installe qu’on ne pourra finalement plus maîtriser… s’en suit le souffle de la « cocotte minute » !
Bonne journée
Annabel,
J’adore ton témoignage ! Je vais m’en servir 🙂 !!
Quand tu dis : « J’oublie tous mes beaux principes et je remets en place mes vieux schémas », je vois tout a fait de quoi tu parles.
Comme si on se sent oblige de rentrer dans un moule en société, même si le moule ne nous convient pas ! Ah cette peur d’être juge nous joue bien des tours !
Quand on râle et que cela ne marche pas personne ne nous dit rien ! mais quand on ne râle pas et qu’on essai de faire autrement et que cela ne produit pas des miracles…. alors on se sent juge !
Oui, c’est exactement ça!
Mais je dois aussi témoigner sur le fait que deux de mes très bonnes amies (qui me connaissent bien) m’ont dit dernièrement: « il y a du changement chez toi, t’es plus cool non? » Hummmmmm, je savoure aussi ces moments là!
Genial ! savoure, savoure !!