Je viens de lire un bel article de William Réjault intitulé: « les hommes qui nous veulent du mal: une chance a prendre » qui illustre très bien l’impact positif que le lâcher prise peut parfois avoir dans notre vie.
Quand quelqu’un nous fait une » belle crasse » par exemple, nous ressentons spontanément l’envie de se venger. Nous nous sentons atteint dans notre dignité et notre orgueil et nous ressentons presque le devoir de nous défendre… Alors, nous nous accrochons à notre colère et notre ressentiment pour nous protéger.
On se ne rend pas toujours compte, sur le moment, que le ressentiment nous garde prisonnier. Il nous amène à littéralement « re »-sentir émotionnellement l’événement qui nous a fait du mal. L’événement est pourtant bel et bien passé mais en nous y accrochant nous l’entraînons dans notre présent et nous le « re »vivons encore et encore et encore….
Souvent, c’est parce que nous réagissons en auto-pilote envers les autres et la seule défense que nous connaissons est de nous renfermer dans le ressentiment, la colère et la vengeance.
Ce que j’ai appris et découvert grâce au défi que je me suis lancée pour arrêter de râler est la chose suivante: « Quand on lâche prise sur les choses, elles lâchent prise sur nous! »
L’histoire de William Rejault nous montre que nous ne savons pas toujours ce qui est bon pour nous. Une blessure peut parfois même dissimuler une nouvelle opportunité pour le meilleur.
Bonsoir Christine,
Ton post ne pouvait pas mieux tomber je suis justement dans une situation de conflit avec une collègue. Nos échanges sont électriques et ça me pertube beaucoup. Je souhaite lâcher prise car je ne veux pas rentrer dans le cercle infernal du ressentiment mais comment lâcher prise. J’en arrive à douter de moi, alors que le bilan positif auquel je suis arrivée et dont je lui ai fait part c’est que nous ne nous entendons. Elle est mal à l’aise et me renvoit ce mal être. Je sens que je perd confiance en moi, je suis déstabilisée Je souhaite me libérer mais comment ? merci de ton aide si tu peux . Cécile
Son mal être lui appartient, vous n’êtes pas oblige de l’absorber.
Vous ne pouvez pas choisir comment elle vous parle mais vous pouvez toujours choisir votre réaction. Vous pouvez choisir ce que vous répondez ou le sens que vous donnez a ce qu’elle vous dit.