La première fois que vous avez entendu parler de « J’arrête de râler » vous vous êtes peut-être senti immédiatement concerné ou bien au contraire vous avez peut-être rigolé et passé votre chemin en pensant qu’il faudrait plutôt offrir ce livre à votre collègue, votre voisin ou même votre conjoint !
5 malentendus sur le challenge J’arrête de Râler
Ce que j’ai appris depuis maintenant plusieurs années que j’anime ce blog (ainsi que des conférences et séminaires depuis la sortie de mes livres ) c’est qu’il y a de nombreux malentendus autour du message et du challenge J’arrête de râler. Cet article est là pour en parler ! Voici les 5 points que j’aimerais clarifier !
1. Non, arrêter de râler ne vous transformera pas en « béni-oui-oui ».
Souvent la plus grande peur des personnes qui envisagent de se sevrer de leur tendance à râler est de perdre leur capacité à s’affirmer, à poser des limites et à prendre soin de leurs besoins. Nous savons bien que parfois il est nécessaire de mettre le « holà », de poser nos limites et d’exprimer ce qui ne nous convient pas afin d’éviter de nous faire marcher sur les pieds. Souvent nous craignons de perdre ce « pouvoir » si nous n’avons plus le droit de râler !
Certaines personnes sont même venues m’interpeller pour me dire “Alors maintenant on doit continuer à tout faire mais EN PLUS on n’a plus le droit de râler ?” Il me semble donc important de clarifier que c’est justement tout l’opposé. Quand je décide d’arrêter de râler je décide de ne plus être victime de ma vie. Mais alors qu’est-ce qui va devoir changer ? Arrêter de râler ne veut pas dire tout accepter. Arrêter de râler nous invite JUSTEMENT à prendre les choses en main, à prendre soin de nos besoins, à changer ce que nous pouvons changer et à apprendre de faire en sorte que nos demandes soient entendues. C’est justement cette impression que personne n’entend nos besoins qui nous fait râler et ceci parce que RÂLER ne marche pas ! Je dis souvent “Si râler marchait nous n’aurions plus de raison de râler” (les chambres des enfants seraient rangées et votre patron vous aurait augmenté !).
2. Si vous pensez que ce challenge ne vous concerne pas…
Je dois l’avouer moi-même, si j’avais vu la couverture de mon propre livre “J’arrête de râler” dans une librairie, je ne l’aurais pas acheté. Je me serais dit “Je n’en ai pas besoin, je ne râle pas”. D’une nature plutôt positive avec une nette tendance à toujours voir le verre plein, je ne me serais probablement pas sentie concernée… et pourtant… nous avons tous un ou plusieurs GROS râleurs dans notre entourage – un de ceux ou celles qui bougonne tout le temps, qui n’est jamais content, qui hausse le ton pour un oui ou pour un non et qui nous donne envie de fuir quand il commence à se délester de son flot de rancoeurs. Le challenge et le livre J’arrête de râler ne s’adressent pas à ces râleurs, ils s’adressent à nous tous, les petits râleurs du quotidien, nous qui ne faisons rien de mal en râlant (on le fait même en souriant), nous qui soufflons, ruminons, parfois en haussant le ton c’est vrai mais le plus souvent par automatisme. Nous tentons de mener à bien toutes les responsabilités du quotidien – finir notre travail, élever nos enfants, payer nos factures et même tenter de trouver l’énergie de recevoir nos copains ! J’arrête de râler s’adresse à nous tous, les “râleurs ordinaires” ! Nous qui râlons sans même nous en rendre compte, nous qui passons notre vie à la résister sans même en avoir conscience. Nous qui râlons par habitude, pour suivre le flot de la conversation ambiante et qui avons forte envie de découvrir à quoi pourrait ressembler notre vie si nous parvenions à nous sevrer de cette habitude qu’est la râlerie.
3. Râler nous donne une force illusoire de faire obéir les autres mais arrêter de râler nous donne la puissance RÉELLE qui inspire la coopération.
Oui il faut bien l’admettre, parfois en râlant nous obtenons ce que nous voulons ! En haussant un peu le ton, en pointant nos accusations vers la personne coupable, nous parvenons à faire en sorte que l’autre plie sous le poids de nos râleries et change son comportement pour satisfaire notre besoin. Oui c’est vrai, parfois râler MARCHE. Le problème avec cette stratégie est que nous avons obtenu ce que nous voulions par le biais de la FORCE et que demain nous allons devoir à nouveau sortir le bâton pour faire plier l’autre. Râler nous amène à nous transformer en gendarmes… Beaucoup de personnes choisissent de faire le challenge pour sortir de cette spirale aliénante et invivable. Arrêter de râler c’est abandonner la stratégie de la force et insuffler de la puissance à nos demandes. C’est sortir du rapport “qui a tort / qui a raison”, de la dynamique “coupable/victime” et apprendre la façon correcte de nous exprimer pour être entendu, tisser des liens autour de nos besoins afin qu’ils soient satisfaits dans la durée.
4. On n’arrête pas de râler pour les autres… on le fait d’abord pour soi !
Certaines personnes sont tentées par le challenge car elles ressentent un sentiment de culpabilité. Cette impression d’être “la rabat-joie de service” ou “celui qui sème la mauvaise humeur dans les couloirs du bureau, à la maison ». Oui nos râleries ont un impact sur notre environnement et apprendre à nous sevrer de cette habitude va en effet nous permettre de changer l’ambiance pour ceux qui nous entourent. Et pourtant j’insiste sur le fait que « J’arrête de râler » est avant tout une invitation “égoïste” pour apprendre à ne plus résister aux aléas de la vie. C’est parvenir à allumer un autre radar dans notre quotidien, non pas celui qui se nourrit de frustrations mais celui qui nous permet de savourer ce qui va bien, de détecter les opportunités et les solutions.
5. Bien plus qu’une nouvelle approche de communication, ce challenge est une vraie philosophie de vie
Oui en arrêtant de râler on apprend à mieux exprimer nos demandes pour être entendu mais on apprend aussi à se réapproprier notre vie. En arrêtant de râler on fait le choix profond et déterminant de ne plus être victime de notre quotidien. On refuse de laisser les autres (ou la météo) nous voler notre sérénité. On apprend à devenir entrepreneur de notre vie. On se donne la permission de prendre soin de nos besoins et de se faire plaisir. On se donne les moyens de pleinement savourer l’instant présent – même quand nos enfants sont petits, même quand le métro est bondé, même quand nos collègues ne semblent pas vouloir coopérer… même et SURTOUT lorsqu’il nous semble parfois bien difficile d’avancer.
J’arrête de râler, c’est le titre de ce blog et celui du livre qui l’accompagne. C’est un « petit titre percutant » pour une démarche pourtant bien plus profonde qui peut transformer votre vie. J’ai l’intime conviction qu’arrêter de râler est une des démarches les plus déterminantes que vous puissiez faire sur votre chemin de développement personnel et je m’engage à faire tout mon possible pour vous inspirer et vous accompagner sur ce chemin.
Pour commencer le challenge
Vous pouvez tout d’abord télécharger gratuitement le KIT J’ARRÊTE DE RÂLER qui vous donnera des conseils et outils pour entamer le challenge des 21 jours ! Cliquez sur l’image ci-dessous pour le recevoir.
Si vous faites partie des lecteurs de ce blog ou de mes livres, j’aimerai vous inviter à partager dans les commentaires ci-dessous ce que vous n’aviez peut-être pas compris initialement et que vous savez maintenant concernant ce challenge.
Et si vous vous rendez compte que vous avez tendance à râler surtout sur les personnes que vous aimez le plus au monde, je vous invite à oser réserver votre place (seul ou en couple) pour un atelier J’arrête de râler sur mes enfants {et mon conjoint} près de chez vous !
Téléchargez gratuitement le KIT J’arrête de râler et Retrouvez-moi sur ma page Facebook pour suivre des articles inspirants et des pépites qui vous aideront un peu plus chaque jour à révéler la meilleure version de vous-même !
J’avais bien compris le message en lisant le livre mais cet article a le mérite de poser les choses à plat. Une petite piqure de rappel ne fait jamais de mal! J’ai fait le challenge et ai réussi à ne pas râler pendant 21 jours au bout de 4 mois. Plus qu’un défit ce challenge a été ( est) une véritable révolution dans ma vie. Parce que pendant que l’on essaie de ne pas râler on réfléchit à « pourquoi on râle » et à « comment faire pour changer? » votre livre est une mine d’or pour nous aider à cheminer,il est truffé de conseils qui nous permettent d’avancer dans notre démarche. Arrêter de râler a été une 1 ère étape, depuis je chemine toujours et surtout je progresse de jour en jour pour faconner mon nouveau chemin de vie.
Pour tout je vous dis: MERCI!
Pour ma part, je ne me considérais pas du tout comme râleuse… et puis j’ai lu ce livre et j’ai pris conscience que d’une j’étais bien râleuse, même si de nature plutôt positive en général les râleries avaient bien leur place dans ma vie, et de deux que cela me plombait totalement! Ce livre m’a apporté beaucoup de positif et je partage d’ailleurs mon retour de lecture sur mon blog si cela peut intéresser un lecteur de cet article d’avoir l’avis d’une testeuse de ce livre 😉
Bonjour, je vous ai découverte via le Sommet de la conscience et votre idée m’a tout de suite plu… J’en ai d’ailleurs parlé dans un article http://quotidienpratique.blogspot.fr/2016/03/paques-ou-le-symbole-de-la-renaissance.html. Mais en pratiquant, je me suis rendue très vite compte que j’en arrivais à l’autoflagellation, à force de mettre le doigt sur toutes les fois où je râlais. Du coup, j’ai allégé l’expérience (très instructive au demeurant) pour me focaliser sur tous les bons moments de la journée (tout en gardant en tête d’essayer de moins râler). J’aime mieux ;0)
Bonjour,
J’ai découvert votre livre « j’arrête de râler sur mes enfants et mon conjoint » après avoir lu, « écouter pour que les enfants parlent, parler pour que les enfants écoutent », « la discipline positive », ainsi que d’autres… tout cela dans mon cheminement et dans ma recherche d’une vie familiale sereine, avec beaucoup d’amour.
Et bien après la lecture du livre qui m’a enthousiasmé et à travers lequel j’ai découvert l’existence de ce blog, je suis très déçue de tomber sur un article qui me dit que tout ça n’est pas fait pour moi mais seulement pour les râleurs ordinaires…
Que doivent comprendre les personnes comme moi à travers cela?!?
Je viens de trouver votre commentaire. Il était dans les spams !
Je ne comprend pas bien votre remarque. Le livre est destiné aux personnes qui râlent mais pas nécessairement uniquement à ceux qui sont clairement identifié comme râleurs! Il s’adressent aussi à ceux qui pensent ne pas être râleurs !
Mon commentaire censuré?
Je ne vois pas votre commentaire…