Les trucs du jour :
- Jour 5 du challenge et 2ème jour consécutif sans râler.
- J’ai envie de râler quand j’entends les autres râler.
- Ne pas râler, est-ce une utopie ?
- Finalement il s’agit de se poser la question : est-ce que mon râlage contribue à quelque chose ? Si je râle, est-ce que cela va changer quelque chose ? Est-ce que cela va me servir à quelque chose ?
Salut!
Hier j’exprimais un profond mécontentement avec des évènements qui ont eu lieu…ralage, pas ralage…je ne sais pas. Mais bref, je recommence à zéro.
La question que je n’arrive pas à résoudre: est-ce que quand je parle de qq chose (without huffing and puffing, mais avec de l’exubérance) que j »explique les solutions que j’ai posées pour résoudre la situation, c’est râler? Ou en tout cas comment le faire sans râler? je n’ai pas encore la solution.
bref, je recommence à zéro.
pour le fait que les gens communiquent leur état de »ralage »: l’anecdote de l’autre jour dans le bus: j’étais assise à côté d’une dame d’un certain âge, et ça roulait doucement car, Paris, ça roule rarement fluidement. She was huffing and puffing. Elle regardait sa montre toutes les deux secondes, et expirait de manière exaspérée: et en fait, je la regardais de temps en temps avec un sourire et je disais tout doucement « respirez » (et dans ma tête je me disais que je devrais lui dire de suivre le défi jarretederaler ; )
Bref, je n’avais qu’une envie : qu’elle respire et de lui faire prendre conscience que regarder sa montre de manière exaspérée ne changerait rien. mais je n’ai rien pu lui communiquer de ma bonne humeur. par contre, son état d’agacement ne s’est pas déteint sur moi, et m’a même fait sourire tout le long du voyage.
Avoir un opinion fort sur quelque chose n’est pas forcement raler. Tout depend de la maniere dont on l’exprime.
Je trouve que si on chercher a FORCER quelqu’un a faire quelque chose ou a nous approuver on risque de se trouver dans le meme » energie » que la ralage.
La question est ce mettre toute son energie dans le bon sens, le sens qui fait avancer…
En effet on est tous amene a rencontrer des gens qui pourraient tirer grand profit de ce challenge. L’idee est de diffuser l’info, presenter l’idee et ceux qui sont interesses viendront. D’autres viendrons peut-etre plus tard et d’autres peut -etre jamais.
En tout cas je suis convaincu que tout changement commence par soi.
Allez, je recommence à zéro! les journées avec les enfants sont les plus difficiles! je suis toutes seules avec mes trois gars, et donc beaucoup d’occasion de râler! j’ai partager avec eux mon challenge, ils s’intéressent!
En attendant, j’ai du changer mon bracelet une bonne dizaine de fois hier! chaque fois, c’est le manque d’écoute qui m’emporte dans la colère. Les règles sont dites, mon besoin aussi et pourtant dès qu’il y a relâche (quand je suis occupée à autre chose) ils oublient. J’ai le sentiment de devoir répéter les règles en permanence! me répéter me fait râler!
Plus je râle, plus je me fatigue, plus je me fatigue, plus je râle!
Aujourd’hui encore, je suis seule avec eux, je vais essayer de déjouer ce processus!
Moi aussi que je remarque que des que je laisse couler un peu, les choses ont tendance a deriver !
Les jours ou j’ai reussis a ne pas raler cette semaine sont les jours ou j’ai fais le plus de choix conscients:
– Je choisis de lire mes emails alors que le diner n’est pas pret. Je vais ensuite devoir m’activer et le faire sans raler.
– Je choisis de prendre le temps de boire un petit cafe et me detendre sur la patio alors que la table n’est pas debarasee et les enfants sont entrain de partir jouer. Je vais donc devoir faire un effort supplementaire pour rappeller tout le monde pour debarasser et je vais devoir le faire sans raler. Autrement j’arrete ma pause cafe et on debarasse tout de suite pendant que tout le monde est la. Mon choix
oui, j’ai remarqué aussi que faire des choix conscients nous permet d’être très au clair avec nos besoins dans l’instant et du coup de se sentir en accord avec la suite des évènements…c’est très agréable de sentir ça!
Pour moi pas une journée sans râler, je n’arrive pas à passer une journée sans changer régulièrement mon bracelet de côté. Autant dire que je ne décolle pas de mon premier jour de challenge !
Je ne sais pas si râler contribue dans l’absolu à quelque chose mais moi ça me permet de me sentir mieux après, d’extérioriser mes sentiments négatifs et de ne pas tout garder en moi comme une cocotte minute.
Ce n’est pas pour autant que j’aime m’exprimer de cette manière car c’est quand même un état d’énervement et de stress.
Oui quand on rale ca sert a quelque chose ! j’en suis convaincue
Raler sert a satisfaire un besoin.
Un besoin d’etre entendu,
Un besoin d’exprimer sa frustration
Un besoin de compassion
Un besoin de lacher son stress
La question est: Est-ce que Raler repond vraiment a mon besoin. Est-ce que ca marche ?
Est-ce que il y aurait une autre maniere plus efficace de satisfaire mon besoin ?
Ta video de ce Day5 m’a bien fait sourire Christine.
Ce questionnement concernant un entourage râleur faisait justement l’objet d’une discussion hier avec une amie : elle était très contente d’être restée zen alors qu’un ami avec lequel elle visitait un salon était des plus ronchon.
Cette question fait d’ailleurs partie de mes observations directe : tout le monde n’a pas la même tolérance aux agressions extérieures.
De mon côté, je peux sans trop de soucis me créer une force de bulle, une bulle que je crée souvent :
1) en souriant
2) en me disant que si la chose devient vraiment gênante, de faire le nécessaire pour régler le problème ou de changer d’espace.
L’idée n’est absolument pas d’encaisser, mais plutôt de laisser glisser.
Pour continuer dans la métaphore, je dirais que je ne suis pas une éponge mais une toile cirée.
Attention, l’idée n’est pas non plus de tomber dans une indifférence totale, mais de rester focus sur ce que j’ai à faire, et de n’intervenir que si cela est véritablement nécessaire.
Moi quand les gens ralent, je le prend personnellement.
Je me dis que c’est ma faute.
Je me dis que peut-etre j’aurais pu faire quelque chose pour eviter que la personne rale.
Je me sens impuissante.
Je me sens mal a l’aise avec ce malaise !!!
Ah… fichu sentiment de culpabilité 😉
Pas toujours facile je l’avoue de trouver la bonne distance entre laisser faire et intervenir.
Pour revenir aux enfants : faut-il les laisser se mettre en retard pour qu’ils comprennent que c’est également leur responsabilité de participer à ce que les choses soient faites en temps ou bien doit on être vraiment derrière eux pour s’assurer que tout est fait dans les temps ?
😉
J’ai vu un lien vers ton blog sur un forum… de couture et j’ai été très intéressée par ce défi que tu te lances.
Moi-même, j’ai horreur des gens qui râlent, ils me démoralisent et me « négativent ». Ça m’a amenée à me demander si moi aussi, il m’arrive de « négativer » les gens.
Pour l’instant, j’en suis à découvrir ton blog, et je me pose des questions : râler, c’est quoi ? râler, c’est quand ?
J’ai d’abord pensé : je vis seule, personne ne me met la pression, je ne dois pas râler beaucoup. Pfouuuuu ! Mais si, il y a moi, qui me fais râler : je perds tout, je range n’importe comment, je perds mon temps sur l’ordi et je suis frustrée de ne pas avoir bricolé dans la journée, je ne me suis pas organisée pour les courses ou faire du pain…. Bref, je commence à me coudre mon bracelet mais je sens qu’il va faire beaucoup d’allers et retours sur mes bras. 😉
Génial Dom, bienvenu au club!!!
En effet quand les gens me disent » je ne râle JAMAIS moi » je répond » tu es sur ???? »
et Bravo pour accepter le challenge même si dans un premier temps cela veux dire changer le bracelet de poignet 25 fois par jour. Cela fait partie du processus. Le bracelet est la pour marquer le coup, pour nous rendre plus conscient.