Aujourd’hui je me suis déplacée avec mes trois filles. Juste un déplacement de 100km mais qui prend des allures de déménagement.
Mes filles partent demain pour 9 jours avec leurs grands-parents et moi je m’installe pour bosser à Paris pour quelques jours.
Ce matin j’ai passé 1h30 à réunir les affaires et préparer les valises. J’ai découvert du linge sale que j’ai mis à laver, j’ai cherché les chaussettes, j’ai réuni les doudous, j’ai choisi quels habits emporter… Je me sentais presque prête, les valises quasi bouclées. Rien que quelques bricoles à finir.
Ensuite je suis allée me détendre avec ma famille. Plus tard à 16h cet après-midi je me suis dit qu’il était temps que je m’active pour prendre la route.
Il m’a fallu à nouveau 1h30 pour enfin tourner le clé de contact dans ma voiture et durant tout ce temps j’ai dû apprendre à lâcher prise pour ne pas râler. Cela parait simple de faire une valise pour les enfants et une valise pour moi mais en fait c’est un vrai parcours du combattant :
– Ne pas oublier l’ordi et le câble (j’aurai l’air maline !)
– Et aussi le linge (que grâce à Dieu ma sainte maman avait mis à sécher !)
– Chercher la paire de chaussures que ma fille a laissée à l’autre bout de la maison
– Découvrir que la caméra est restée dans le jardin
– Et la chambre des enfants qui doit être rangée.
– Et ma fille qui réclame un CD de musique que sa cousine lui a offert et qui est quelque part dans une maison avec 7 chambres.
– Tiens un maillot de bain mouillé qui traîne dans l’herbe
Le tout avec des enfants qui sentaient le changement et qui s’accrochaient à moi.
Oui j’ai eu envie de râler. Oui j’ai eu envie de me plaindre…
Et pourtant ce qui m’a sauvée, c’est de lâcher prise.
– Je croyais pouvoir partir en 45mn et ce n’était pas possible.
– Je voulais éviter les bouchons de retour de week-end et c’était mal barré.
– Je me sentais seule devant cette responsabilité de ne rien oublier.
– Et mes enfants et leurs demandes ralentissaient mes mouvements.
Je me suis dit :
– OK il va te falloir plus de temps et tu ne peux rien y faire,
– Si tu te retrouves dans les bouchons et bien ce n’est pas si grave, tu géreras (on a raconté des blagues et fait des jeux !)
– Mets un pas devant l’autre et fais de ton mieux, l’enjeu ne vaut pas de râler.
– Tu ne vas tout de même pas gâcher une si belle journée.
Voila, une journée de plus sans râler !
salut christine,
je suis content (enfin facon de parler!), que le moindre deplacement peux prendre du temps, surtout avec 3 enfants… nous sommes partie jeudi soir en france pour le mariage du fils de mon meilleur ami, alors partir comme cela avec 3 enfants + baby sitter, imagine les sources d’enervements et de ralerie qui peuvent surgir!! en fait j ai tres bien pris sur moi, j’etait egalement le photographe officiel ( a ne pas conseiller si on veux profiter du mariage….), de tres beaux maries mais une journee tres longue et la patiece mis a rude epreuve mais je n’ai pas raler… le retour de dimanche fut lui plus negatif, le trop plein d’enervement avec les enfants a fini en dispute et punitions… bref je recommence a zero.
Le ‘lacher-prise’, c est la le noeud de notre problemes a tous, on ne peux se permettre aujourd’hui de lacher quoi que ce soit! boulot, famille… rien n’est propice a cette position de lacher-prise… j essaie mais c est pas facile.
en te souhaitant ine bonne journee
pascal
Bravo pour ce bel exemple ! Cesser de râler est décidément un bel objectif, avec à la clé une vision plus réaliste des choses et de la vie. Plus on garde les pieds sur terre et plus on est heureux ?
Peut être mais je crois aussi que savoir rêver, croire en son potentiel, voir grand, se dépasser cela rend heureux aussi et pour cela parfois il faut accepter de ne pas être trop réaliste sinon on se limite et on se sent coince. non?
Waouh !! Tout ça sans râler !! Bravo !
Je dirai plutôt que le bonheur est dans ce qu’on oublie d’apprécier au quotidien, occupés à râler sans cesse sur les autres, à se plaindre de notre situation, etc.
@Pascal, je ne pense pas que « lâcher prise » signifie « s’en foutre », mais plutôt « relativiser » sur des choses qui ne sont pas importantes et ça on peut se le permettre, ceci dit ce n’est pas forcément facile quand on est habitué autrement.
moi je suis toujours au jour 1, mais je progresse !! 😉
oui oublier ces petits moments de bonheur du quotidien et les laisser passer inaperçue. D’où les bienfaits de prendre le temps de célébrer !
En effet lâcher prise pour moi a été de relativiser. Faire la différence entre ce qui est important et ce qui ne l’ai pas. Réaliser que mes attentes n’étaient pas possible et aller avec le flot en faisant de mon mieux.
laetitia,
ce n’est pas ce que je voulais laisser comprendre… je ne veux pas m’en foutre, je relativise beaucoup.
Christine,
le reve est primordial pour avancer, on a tendance de ne plus rever au jour d’aujourd’hui.
Une anectode: « Mon meilleur ami, philippe, me dit l’autre jour, a quoi ils vont rever maintenant qu’ils sont maries, ils ont une voiture, une maison, de l’argent etc… » Cette phrase m’a interpelle, comme ci cette petite remarque e declenche chez moi un reset du reves, je me suis alors dit que cela etait juste , on ne reve plus, on obtient les choses….les jeunes ne revent plus, ils subissent le didacte d’une societe ou il faut etre beau, riche et intelligent si possible…
Mais je reste utopique et positif.
a+
Et toi tu rêves de quoi Pascal ?
Moi je rêve de voyager, de voit Tokyo, Shanghai, Le Chili, Moscou, l’écosse et les pays Nordiques ( et tellement d’autres pays !), je rêve de faire la traversée des États-unis en camping car…. Je rêve de faire une différence dans le monde, a ma manière apporter ma contribution, je rêve que tous les être humain puissent être profondément épanouis dans leur travail, qu’ils partagent leur talents que la vie leur a donne….
Je rêve, je rêve, je rêve… tout le temps.
Merci de m’avoir invite a rêver !
christine,
moi aussi je reve, voyage etc… comme toi!
mais vu que celqa demande un gros effort je prefere annule ces reves, je suis tres faineant en faite…
merci pour ton blog et tes reflexions.
a+
Bonjour,
Je viens de découvrir le blog et souhaiterais poser une question que je n’ai pas trouvée. Comment puis-je m’arrêter « en vol » avant une réponse irritée, inutile? Je pars au quart de tour pour un rien et sans raison particulière( hormis une lourde hérédité: 2 parents et un frère râleurs), cela me rend malheureuse ainsi que mon compagnon, mais je ne vois rien venir. Merci de m’aider, je viens de commander les bracelets, j’ai besoin de concret et de symbolique à la fois!!