Les trucs du jour :
- 10ème jour consécutif sans râler
- Aujourd’hui je célèbre avec vous comme témoins : les meilleures copines, les petits bébés qui sont nés depuis l’été dernier, et le trampoline sur lequel je me suis bien amusée avec mes filles
- La réflexion du jour porte sur les moments où on se sent abattus. On entre dans une zone et on subit toute la journée.
salut christine,
c est justement, la pensee qui m’ai venu hier, on part a un mariage en france, des amis proche maris leur fils, donc preparation importante pour partir avec 3 enfants, penser a tout! lave les voitures… costume etc… de +, je leur fait les photos de leur mariage. Tout cela pour dire que vers 19h00, j ai eu un coup de « sensation d’abattement », je me suis dit qu’il fallait avance et finir la journee quand meme… ce n’est pas evident comme sensation, on ne la sent pas arrive… une reflexion s’impose et je pense que ce challenge de non-ralage permet de se poser ce genre de questions.
bonne 11 eme journee…
pascal
Merci pascal,
L’idée est de repérer quand tu es dans cette » zone » et d’en sortir en voyant les choses sous un autre angle. Tu ne peux pas toujours choisir ta réalité ( toutes les choses a faire, les soucis, les contre-temps, les mauvaises nouvelles ….) mais tu peux toujours choisir la manière dont tu la vie.
L’idée est de vivre sa vie de manière entière mais sans la subir.
Très intéressant comme réflexion !
Il faut avouer que je râle moins depuis le début du challenge,
mais j’ai tendance a remplacer mes râleries part des soupires! Est ce que soupirer c’est râler ?
Dans le cadre de ce challenge soupirer n’est pas râler.
Tu ne peux pas éviter d’être frustre, c’est la vie… parfois on a des galères, des coups durs, des moments de fatigues ou de creux ou même des grosses catastrophes… Donc le nœud dans le ventre se forme, la colère monte et l’objectif de ce challenge est de choisir comment on veux que cette frustration prenne place dans notre réalité.
On ne peux pas la nier, il est important de l’exprimer et on peux choisir de:
– juger les autres, se plaindre, crier, se sentir coincer….
ou
– Exprimer sa frustration en se basant sur les faits et les émotions que l’on ressent, poser des actes pour se sentir mieux ( demander de l’aide, poser une limite, se donner de la compassion, prendre soin de soi, se re-organiser, se prendre en main…)
Quand on soupire ou est un peu entre les deux…. et c’est un début !!!
Je viens de découvrir ton blog et ton challenge suite à une grosse dispute avec mon amoureux qui me reproche d’être tout le temps négative et de raler pour tout. Il en peut plus et il faut que je fasse quelque-chose pour préserver mon couple. Je ne m’en rendais pas trop compte j’avoue. C’était une manière d’extérioriser tout ce qui m’agace au quotidien. J’ai donc chercher sur le blog des articles pour m’aider à changer et me voilà! Depuis cette prise de conscience, j’observe les comportements autour de moi et je me rends compte que tout le monde râle. On peut vite être polluer. Je partage notamment mon bureau avec une personne qui passe ses journées à se plaindre de tout y compris des vacances car il faut faire les valises!! Cela doit me polluer aussi beaucoup. Mais c’est à moi de me dégager de tout cela. Donc depuis 2 jours, j’essaye déjà en étape numéro 1 de ne rien dire quand j’ai envie spontanément de râler. Et ça passe. J’ai aussi chercher ce qui m’agaçait le plus et pourquoi: je suis assez maniaque et mon amoureux pas trop, du coup c’est sujet à des râleries de ma part! mais surtout je veux que tout le monde pense comme moi et que tout soit fait à ma façon. Il faut donc que je prenne du recul et accepter d’autres façons de faire (même si les chaussettes ne sécheront jamais si elles sont posées sur le séche linge en boule!! :-))
Le plus dur sera par la suite de dire aux personnes concernées ce que je pense au lieu de râler par derrière.
En tout cas bon courage pour ton challenge! Il m’aide beaucoup! Merci!
Même chose pour moi! J’ai découvert ce blogue hier et je commence aujourd’hui! J’espère que cela m’aidera à mieux communiquer avec mon conjoint (paraît que je râle tout le temps aussi). En plus, en tant que mamantrepreneurs (les «mampreneurs» du Québec!) je me dis que ça ne me fera pas de mal de voir les choses d’une autre façon au lieu de pester quand ça va mal (et il y a tellement de moments où ça va mal – ou aussi on croit que ça va mal – quand on se lançe en affaires!).
Tu m’as fait rire avec l’histoire des chaussettes en boule sur le sèche-linge: c’est pareil chez moi… Et je ne dresse pas la liste de toutes les mauvaises habitudes de mon conjoint qui me rendent vraiment dingue et me font râler à longueur de journée….
Merci mille fois Christine pour ce blogue! C’est très inspirant et j’espère réussir le même défi que toi: 21 jours sans râler… Je sens que je vais beaucoup apprendre sur moi; en tout cas, j’espère m’améliorer. Cela me rappelle d’ailleurs les principes d’Épictète (souvenirs d’hypokhâgne;) que je suis capable de suivre quelques jours après avoir relu son Manuel mais que j’oublie si rapidement par la suite:
«Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d’autres non. De nous, dépendent la pensée, l’impulsion, le désir, l’aversion, bref, tout ce en quoi c’est nous qui agissons; ne dépendent pas de nous le corps, l’argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n’est pas nous qui agissons. Ce qui dépend de nous est libre naturellement, ne connaît ni obstacles ni entraves; ce qui n’en dépend pas est faible, esclave, exposé aux obstacles et nous est étranger. Donc, rappelle- toi que si tu tiens pour libre ce qui est naturellement esclave et pour un bien propre ce qui t’est étranger, tu vivras contrarié, chagriné, tourmenté; tu en voudras aux hommes comme aux dieux; mais si tu ne juges tien que ce qui l’est vraiment – et tout le reste étranger -, jamais personne ne saura te contraindre ni te barrer la route; tu ne t’en prendras à personne , n’accuseras personne […]»
On peut peut-être faire un parallèle…
Lily,
Moi aussi j’ai fait hypokhagne 🙂 et un grand merci pour ce passage d’Epictete. Peux tu me dire de quel ouvrage ce passage vient ?
bienvenu sur ce blog. Revient souvent et philosophons ensemble !
De rien! Ce passage est tiré de son Manuel (c’est le titre du livre), c’est l’incipit en fait. Quant à l’hypokhâgne… si nos profs nous lisaient, ils seraient horrifiés des fautes qu’on laisse passer! 😉 Mais bon, on a bien droit à quelques écarts de conduite sur un blogue… 🙂 Pour Épictète, je te recommande vraiment cette lecture, ça se lit en une heure, un vrai condensé de philosophie stoïcienne, moi ça me parle beaucoup.
À bientôt!
Pi pili plili pili, bienvenu sur ce blog.
Oui raler peux nous polluer et polluer les autres. Surtout que bien trop souvent on rale et cela ne fait rien avancer. Le seul résultat est qu’on se couche frustrée et aigrie. On passe a cote de la vie…
Au fait… j’ai commencé hier à essayer de cesser de râler… et je vois déjà un effet. Pour la 1re fois depuis des semaines, j’ai pu avoir une discussion constructive avec mon conjoint… D’habitude je crois qu’il se bloque dès que je commence à lui faire part de mon irritation par un râle doublé d’un soupir. C’est presque magique!
Et je trouve aussi que ça fait du bien… à soi-même! Qu’est-ce qu’on est fatigant quand on râle à longueur de journée!
Bon j’en suis encore à zéro depuis quelques heures (à cause des courses à l’épicerie: je n’avais pas apporté assez de sacs… et il m’a fallu en acheter un alors que j’en ai plein en stock dans la cuisine… le drame quoi 😉
Je fais connaître ce blog autour de moi: la bonne parole à transmettre! (quoiqu’ici au Québec les gens ne sont pas aussi râleurs que nous! 😉
merci oui, c’est un blog vivifiant et une belle idée…
du coup, pas possible de râler pour les quelques fautes ;o)
Ce dont je voulais témoigner c’est de la rencontre avec une personne la semaine dernière, ayant subi de lourdes épreuves. vraiment. Je ne savais pas son parcours de vie, mais c’est quelqu’un qui rayonnait, qui apportait beaucoup de bonheur autour d’elle … je n’ai appris que plus tard les épreuves par elle subies…et surmontées. Et me disais que lorsqu’on ne râle pas (même lorsqu’on aurait les raisons pour), c’est courtoisie, grandeur, respect, pour soi-même et les autres. C’est laisser la fange pour s’élever au moins au niveau du silence, c’est surtout donner du positif autour de soi. « Donne du bonheur, tu en auras » se lisait sur une petite soucoupe dans la maison de ma grand-mère…
Merci donc pour l’idée, et
Le mois d’août cette année c’est le mois de la poisse pour moi. Grâce à votre blog et à votre livre je parviens plus facilement à prendre du recul et à me dire que tout n’est pas si noir, alors un grand merci ! 😉