Une lectrice de ce blog vient de me signaler un article sur Psychologies.com et j’ai l’ai trouve très intéressant.
Voici les passages qui m’ont marqué le plus :
- « 60 % des conversations d’adultes ont pour objet un absent. Et la plupart émettent un jugement. Chacun sait que ce n’est pas bien de médire. Et personne n’aime passer pour une langue de vipère. Mais rares sont ceux qui partent quand l’histoire est croustillante… « .
Cela me fait penser au test des 3 passoires de Socrate auquel je fais référence dans mon livre. Vous pouvez voir ma vidéo que j’ai postée à ce sujet.
- « Malgré sa mauvaise réputation, la médisance a une fonction positive : transmettre les normes et les valeurs du groupe. En désignant ce qu’il ne faut pas faire et en jetant l’opprobre sur ceux qui transgressent, elle tient le rôle d’un mécanisme de contrôle. Elle met la pression sur ceux qui s’écartent du chemin, comme sur les nouveaux venus, auxquels elle donne des informations nécessaires à leur intégration. »
Je trouve cela très intéressant de voir aussi ce point de vue que je n’avais pas envisagé dans mon livre. Je me demande tout de même si médire et râler est le moyen le plus efficace de transmettre les normes et les valeurs du groupe. Bien qu’il semble que en effet on puisse déduire les valeurs du groupe a travers les médisances de ses membres, j’ai pu dans mon travail de coach en entreprise être témoin de l’importance pour les groupes de prendre le temps de définir et de nommer leurs valeurs afin de pouvoir avoir un repère claire des attentes du groupe. Cela me semble être une démarche concentrée sur ce que le groupe VEUT plutôt que ce que le groupe REJETTE (et on doit en déduire ce que le groupe veut).
- « Pour nous rassurer sur notre propre normalité, nous disons du mal de celui qui paraît différent. »
Je trouve cela tellement vrai et j’en parle dans le livre quand j’explique que souvent on râle pour briller et pour montrer que NOUS nous sommes mieux. Nous avons tellement besoin de cette reconnaissance.
Lisez la suite vous même ! ICI
J’aime considérer ceux qui ont des valeurs à l’opposé des miennes, ceux que je considère comme malembouchés, malhonnêtes, grossier personnage, les toujours malades, jamais contents, etc… comme de merveilleux garde-fous. Grâce à eux je sais ce qui ne me convient pas ou ne me conviendra pas de faire.
Il me rappelle sans cesse mes valeurs.
Rien d’ironique là dedans juste un petit rappel : chacun d’entre nous a son utilité ici bas. Nous ne sommes rien sans les autres.
Qu’en pensez-vous ?
Oui je suis d’accord nous ne sommes rien sans les autres et nous avons tous notre utilité.
Nous sommes aussi tous des êtres de cœur et nous avons tous en nous des talents et des trésors a partager si on arrive a puiser dans nos richesses. Hors je constate que souvent quand on râle nous sommes plutôt dans une démarche de négation des ressources que l’on a en nous et de manque d’estime de nous même et des autres. C’est dommage car on passe a cote de quelque chose.
Qu’en pensez-vous ?
Entièrement du même avis. On passe à côté de tant. Monsieur Mari s’est lancé le défi 😉 Yes! Et du coup je vais m’y remettre aussi. Une deuxième couche ne me fera pas de mal 😀
En voila une bonne nouvelle. Faire ce challenge en couple ! voila un bon moyen de créer de lien et de se soutenir mutuellement.
C’est tout à fait vrai. C’est le pourquoi de cette démarche : avant de râler après les autres et donc de leur manquer d’estime, toujours les considérer comme de merveilleux gardes fous.
Comme vous l’avez écrit dans un de vos articles, il faut remplacer les râleries par quelque chose. La vie n’aime pas le vide.
Il vous a coupé la route ? Ouf vous lui avez sauvé la vie. Et vous ferez attention à ne pas mettre vous même la vie d’un autre en danger. Elle s’énerve en faisant la queue et du coup passe devant tout le monde ? Bel exemple à ne pas suivre mais peut être est-elle pressée de retrouver son enfant à l’hôpital ? La vendeuse me dit à peine bonjour et ne me regarde pas ? N’ai je pas parfois cette même attitude lorsque je suis malade, triste, contrariée. Il suffirait juste d’en parler et d’annoncer la couleur : suis pas bien aujourd’hui. Veuillez m’en excuser.
Et surtout avant de râler, donc de juger, essayer de comprendre l’autre en s’appuyant sur sa propre expérience. Nous avons trop tendance à croire lorsque nous râlons que les autres sont différents de nous.
En cherchant des astuces pour arrêter de râler, j’ai réappris la politesse, le respect, la compassion et surtout l’estime de moi et des autres et surtout j’ai réappris à parler, communiquer.
Finalement on parle à l’envers quand on râle ! Il n’y a pas que les enfants qui auraient besoin de ces petites histoires pour apprendre à parler à l’endroit !?
Plus nous développerons la compassion et la politesse vis à vis de nous et des autres, plus nous seront capables de nous découvrir, de découvrir les autres, de faire le silence pour pouvoir être, agir.
JE vous rappelle pour les enfants les livres merveilleux publies aux Éditions pour Penser ( a l’endroit)
Je cite mes ouvrages préférés a la fin du livre.