Parmi toutes les choses qui m’arrivent dans ma journée (bonnes ou mauvaises), il y a toujours du potentiel. Je peux toujours choisir de voir ce potentiel et l’activer pour créer le reste de ma journée ou bien je peux choisir l’option de râler.
Pourtant, si je râle je sais maintenant que je crois punir les autres alors qu’au final je ne punis que moi-même ! Je me retrouve alors dans une impasse.
C’est un peu comme à l’époque où je prenais des cours de théâtre et d’improvisation quand j’étais étudiante à Lille. En improvisation, la règle de base était d’accepter tout ce que mon partenaire me proposait et de continuer à créer à partir de ce point. Je me souviens bien des fois où je n’en faisais qu’à ma tête et où je refusais de prendre ce que mon partenaire me donnait parce que cela ne me plaisait pas ou parce que j’avais ma propre idée pour l’orientation de la scène. Dès que je tombais dans ce piège et que je cherchais à nier ce que l’autre me proposait, notre scène d’improvisation prenait un mauvais tournant et s’essoufflai t! J’avais raté l’opportunité de « co-créer » quelque chose.
Finalement, ma vie c’est un peu pareil, je dois constamment la co-créer et la composer avec les problèmes et les opportunités qui sont devant moi. Il s’agit finalement pour moi d’apprendre à ne pas juger ce qui m’arrive mais à prendre les choses telles qu’elles viennent comme un point de départ pour créer, transformer et découvrir. Être partenaire de ma vie, cela veut dire que même si je ne peux pas toujours choisir ce qui m’arrive, je peux pourtant toujours choisir comment réagir. Je peux choisir qui je désire être face au challenge, comment réagir face à l’adversité, quel acte je veux poser…. Tout dépend de la manière dont je veux me présenter et recevoir la vie: résister ou devenir partenaire ? Râler ou choisir de me positionner dans une démarche d’apprentissage pour faire face à mes challenges et puiser de l’énergie dans les coups que la vie me donne.
Je me rends bien compte, en écrivant cela, que c’est plus facile à dire qu’à faire. Pourtant, j’aspire tellement à cela car je suis très consciente que c’est la seule vraie manière de vraiment faire avancer les choses. Quand j’épuise mon énergie à juger le passé, accuser les autres, ou à m’apitoyer sur mon sort et ce qui m’arrive…. je me retrouve vidée et je ne crée rien.
Avec cette nouvelle prise de conscience, maintenant je suis curieuse de voir les opportunités que la vie va me donner pour mettre en pratique !
Il faudrait que je fasse lire ça à une voisine de 82 ans qui l’autre jour avait les larmes aux yeux en me disant que « [sa] vie, vraiment non, [elle] ne la regretterait pas »… je n’ai pas trop su que lui répondre, à part la prendre à moitié contre moi.
Ne pas regretter les galères de sa vie quand on en voit le bout… c’est une des conséquences d’en être partenaire, non ?
Je crois que au bout de sa vie on arrive enfin a voir ce qui est important et a chérir ses moments précieux qu’on a vécu. On cesse de juge le passe car on sait que cela ne sert a rien.
Superbe post, qui me parle beaucoup, Christine, grand merci.
C’est comme quand on danse, si on veut diriger tous les deux, le résultat est….disons le: mauvais!!!
Merci X 100000000000 pour tout ça, c’est tellement bon d’arrêter de râler!! (et drôle de voir l’entourage…interloqué!!)
‘Night!!
Nath
Et oui l’entourage est étonnée et finalement respire enfin ! ma vie de famille a radicalement changée depuis mon challenge. Je suis tellement plus sereine et finalement j’arrive a avoir plus d’aide, plus de respect….
Comme toujours, quelle richesse dans vos articles ! Cela rejoint ce que je pense depuis plusieurs mois : Ma vie sera ce que j’en ferais !
Moi seule est le pouvoir de changer les choses et de changer surtout MOI !
« Sois le changement que tu veux voir dans le monde »
Encore merci d’avoir « nourri » ma journée.
Nathalie
Cette citation de Ghandi me porte depuis le début de cette aventure ! Merci Nathalie
Merci merci pour cet article plein de bon sens… de bon sens littéralement « directionnel »…
Je reprends le volant et la route, la bonne direction et pour 21 ou même 24 jours, je crois que je vais tenter le défi… Une sorte de calendrier de l’avent bien à moi, nourrissant comme le dit ci-dessus Nathalie.
Moi qui subit totalement cette année de 2011 et une pluie dense de mauvaises nouvelles, moi qui disait encore il y a quelques jours que j’allais bruler mon agenda 2011 le 21 décembre pour oublier cette année et faire du neuf en 2012, je crois que je vais plutôt regarder le « potentiel » de ces journées de décembre… pour aller vers de réelles « fêtes de fin d’année ».
M E R C I…
C’est curieux car moi aussi j’ai fait de l’improvisation et quand notre animateur nous avait édicter cette règle fondamentale de l’impro (accepter toute proposition) je m’étais déjà alors fait la remarque que cette idée pouvait être aussi une règle dans la vie
Dire « oui » à la vie pour ne plus la subir.
Encore merci pour vos messages qui nous rappellent l’essentiel.
Merci Julie. Si on pouvait se lever le matin et juste CELEBRER le fait que nous sommes vivants, que nous nous sommes levés ce matin et etre CURIEUX de ce que la journée va nous donner a vivre. Quoi qu’il arrive nous auront des opportunités de grandir !
Nous seulement célébrer mais allant même jusqu’à être presque ébahis que nous ayons une journée de plus a vivre ! ( on prend tellement souvent notre vie pour acquise) et dire MERCI !
Je vous souhaite de merveilleuse fête de fin d’année. Souvenez-vous que la paix ne peux que se trouver que en vous ! même quand les combats sont présent dans votre quotidien. La paix est uniquement intérieur !