Souvent, souvent, souvent… on râle parce qu’on veut se débarrasser de ce qui nous agace (le bazar, notre patron, notre To-Do list, une douleur….).
Et si nous pouvions considérer ces « problèmes » comme des opportunités ?
Des opportunités pour découvrir quelque chose sur nous-mêmes.
Des opportunités pour apprendre une leçon qu’on a besoin d’apprendre pour aller plus loin dans notre vie.
Des opportunités de choisir qui on veut ÊTRE dans ces situations qu’on n’a pas choisi !
Parfois, j’ai envie d’arrêter de trouver des solutions pour tous mes problèmes et au contraire, apprendre à les apprécier du mieux que je peux parce qu’ils me permettent d’apprendre dans ma vie.
Ces problèmes peuvent (si je suis prête à le voir), me révéler quelque chose de très riche. Je les vois comme des étapes à dépasser. Comme un parcours du combattant qui au final m’amène a une plus grand expression de moi et une vie accomplie…
Je suis curieuse de savoir si cela vous parle ?
moi ça me parle Christine, mais ce que je n’ai pas encore réussi à détecter c’est ce que j’apprends vraiment sur moi-même en surmontant les problèmes… sinon que j’ai réussi à les surmonter !! Et que j’en suis capable. Mais alors, qu’ai appris sur moi même pour autant ? Comment cela m’a t-il aidé pour aller plus loin dans ma vie, ça, je n’arrive pas à l’analyser…
Tout comme vous plus j’avance dans la vie plus je suis persuadée que ce que nous considérons comme des « épreuves » sont en fait des paliers, des outils qui vont nous amener au meilleur de nous même si l »on accepte que ce sont surtout les « problèmes » grands ou petits qui font grandir dans la vie.
Aujourd’hui, une furieuse envie de râler dès le réveil car je suis fatiguée. Cela fait plusieurs nuits où je dors mal. Et je me suis aperçu ce matin, en méditant que cette colère venait du fait que je ne pourrai pas faire tout ce que je voulait, avancer dans mon travail comme je le souhaitais : je vais être dérangée, on va me solliciter et je ne pourrai pas répondre « non » à tout.
Donc, en méditant, je me suis aperçu qu’en réalité, toutes ces choses à faire étaient des possibilités d’action. Bien sûr, certaines sont prioritaires et devront être faites. Mais les autres… Ce sont des choix éventuels… Et là, cette envie de râler s’atténue parce que j’ai le choix… Et que je n’aurai pas le temps de tout faire. Par contre, je peux choisir de rester dans l’être en choisissant mes réactions.
Donc, ce matin, mes problèmes m’ont appris quelque chose. Merci pour ce billet qui m’a aidé à mieux comprendre… Bonne journée.
Un accident de ski me cloue au lit après une opération des ligaments croisés. Cela fait à peine 2 jours que je suis sorties de l’hôpital et déjà tout m’énerve. La douleur que je gère mal, la maison que je ne gère plus, les enfants qui s’autogèrent. Normalement c’est moi qui fait tout à la maison et c’est difficile de se trouver dans la position de l’assister donc je râles.
Et après tout, la terre ne va pas s’arrêter de tourner pour autant donc pourquoi ne pas en profiter un peu pour faire un travail sur soi. Chaque nouvelle épreuve n’est pas le fruit du hasard à moi donc de la gérer au mieux. Si tout le monde est au petit soin pour moi ce n’est pas pour compassion mais par amour et rien qu’en pensant à cela je vais déjà mieux.
Alors inutile de râler après les gens qui nous veulent du bien et encore moins après moi car il n’y a rien de bien grave dans cette situation. Chaque nouvelle épreuve nous rend plus fort.
J’aimerais ne pas râler après l’élève qui m’a agressé physiquement hier, et encore moins après la principale qui a osé remettre en cause le fait que je lui ai demandé son carnet sur un ton qui l’aurait perturbé (c’est surtout elle qui est perturbée, ma supérieure hiérarchique directe, la Conseillère principale d’éducation me soutient complètement, notamment parce que je suis connue pour être pacifiste, et même pas assez ferme). Je vous assure que sans son réconfort et son soutien, c’est surtout après moi que je râle. Mais cela m’amène à me poser la question de savoir comment je fais pour évoluer vers une activité professionnelle qui me convienne, et où je me sente respectée. Ça peut apparaître comme une opportunité, mais que c’est douloureux et humiliant ! Et du coup, j’éprouve de la haine envers mes agresseurs. Encore pire que râler ! Je dois avoir tout faux, ou alors j’attends que quelqu’un m’explique .