Les trucs du jour :
- Jour 12 du challenge et 3ème jour consécutif sans râler. Quelle prouesse. C’est la 1ère fois que je passe le cap des 3 jours !
- Dur dur de ne pas râler quand tout le monde râle autour.
- Et si une partie de ce challenge consiste aussi à demander aux autres autour de moi de ne pas râler en ma présence ?
- Si je ne peux pas demander aux autres de ne pas râler (ce serait trop compliqué ou trop long de leur expliquer mon challenge par exemple) alors je m’engage à me retirer de la situation.
Bravo Christine pour ces 3 jours consécutifs ! Déjà un, je n’y arrive pas encore … alors 3 ! Félicitations.
J’aime bien cette idée de se protéger de la râlerie des autres. C’est effectivement très contagieux.
Quand j’ai arrêté de fumer, j’ai trouvé cela plus facile (et en partie cause de ma réussite) car je vivais avec des non-fumeurs. Donc pas de tentation, pas d’automatisme.
En même temps, si je dois faire la même chose à la maison… il va falloir que je fasse sortir tout le monde ! Ou que je vive dans le jardin !
J’ai bien aime ton image de devoir vivre au jardin Bibi. Je comprend tout a fait ce que tu veux dire. Évidement ce n’est pas simple et on ne peux pas s’attendre a ce que tout le monde s’arrête de râler autour de nous du premier coup. Pourtant je suis convaincue que faire la demande encore et encore en douceur peut avoir un impact énorme.
Qu’en penses-tu ?
Bon, voila quelques jours que je n’ai pas eu l’occasion de faire ma pause « Christine ». Pendant ces quelques jours, alors que tu te débattais dans l’anti-ralage, j’ai carrément implosé. A ma décharge, la semaine a été particulièrement éprouvante, et, contrairement à beaucoup, les seuls moments où j’étais à peu près à l’abri du stress et du râlage, c’était au boulot.
Je crois que dans mon cas, ça va plus loin que râler, c’est carrément de la gestion de colère que je dois faire. Des choses qui m’énervent, me mettent en pelote et je retiens jusqu’au moment où ça éclate. Il va falloir que je trouve un moyen de la détourner. Je suis en plein test d’outils, d’ailleurs.
Pourtant, il me semblait que j’étais plutôt de bonne composition, parce qu’il y a des choses que je supporte sans broncher tandis que d’autres montrent les dents. Hum. A méditer.
Emma,
Je voudrais t’inviter a ne plus rien supporter dans broncher.
Au contraire pour réussir ce challenge il faut prendre soin de soi.
S’il y a des choses dans ta vie qui ne te convienne pas du tout, trouves un solution, ne soit pas victime. La solution ne sera peut être pas immédiate mais le fait d’essayer quelque chose de différent, de tenter le changement aura déjà un grand impact.
J’ai aussi remarque que pour moi ce challenge me permet vraiment de faire des progrès dans ma vie. Je me sens devenir meilleure. Avant je râlais pour ranger la maison maintenant je le fais de bon cœur. Et si je trouve que ma famille doit m’aider alors je ne lâche pas le morceau et je leur fais comprendre ( je dois parfois le répéter mais je ne laisse pas tomber).
Avant je râlais pour faire les papiers de mon activité professionnelle et maintenant je m’organise mieux et je le fais sans râler.
Avant je râlais quand les devoirs n’étaient pas fait a temps et maintenant je me rend plus disponible pour aider.
Cette semaine j’ai appelle une de mes associées pour lui dire que quelque chose ne me convenait pas. Je n’ai pas rumine dans mon coin.
Le trucs pour moi est de détecter au plus vite quand la tension monte. Car sinon c’est trop tard et ca explose comme tu dis.
N’oublie pas ne pas râler veux dire que tu exprime ton problème a la personne concernée ( et uniquement la personne concernée) . Tu le fais en exprimant les fait et sans jugement.
Bonjour Emma,
Hum il est difficile de trouver les mots pour réagir à ton post.
Il me rappel quelques souvenirs…
Prendre conscience de mes sentiments et pouvoir les exprimer à chaque instant fût pour moi une excellente thérapie (qui continue toujours :-), aujourd’hui, ou je suis mieux, j’essaye de prendre conscience des sentiments des autres et de leur exprimer.
Déjà cité ici, mais vraiment qui m’aide beaucoup, je lis en ce moment des ouvrages de Adel Faber et Elaine Mazlish (dans le même registre que la communication non violente). Au début ma lecture était pour arriver à communiquer avec ma petite fille, je m’aperçois que cela m’aide dans toutes mes relations.
Encouragements
Dominique
Bravo pour ces trois jours !! Je crois que tu as déjà accumulé un bon nombre d’expériences, fait le tour du propriétaire pour voir les endroits piégés : le départ à l’école, les invités, les rendez-vous, les repas, l’heure du coucher, les courses et j’en passe.
Si je m’en remets à ton expérience, je peux prévoir une dizaine de jours de danse du bracelet avant d’envisager un peu de stabilité, je note, ça évite les déceptions.
Pour les râleurs, je suis arrivée à la même conclusion : soit je leur demande un peu de soutien, soit je les fuis. Et si je ne peux pas les fuir, je me surveille pour ne pas prendre part à leur râlage !
Jour 2 pour moi, les moments où le bracelet reste sur un bras s’allongent, ça fait super plaisir !
J’aime bien ton image de repérer les endroits piégés dans ma vie.
2eme jour pour toi Dom, Bravo 🙂
Bonjour Christine,
C’est vraiment marrant l’analogie entre la dépendance aux différentes drogues et le râlage. Ayant été très tabaco-dépendant, j’ai essayé d’arrêter plusieurs fois.
En fait j’ai commencé à réussir le jour ou j’ai accepté que les autres continuent à fumer et à m’imposer comme non fumeur. J’évitais ensuite les lieux ou situations « à risque ». Ainsi lorsque j’allais dans un bar je savais qu’ils y auraient des fumeurs et qu’il me faudrait être plus vigilant.
Le seul endroit ou il me semble que je puisses faire cette demande est chez moi.
Oui Dom c’est vrai qu’il faut savoir ne pas râler mime quand nous sommes entoures de râleur de la même manière qu’il faut réussir a ne pas fumer quand nous sommes entoures de fumeurs.
Mon idée est de demander aux autres de ne pas fumer ( ou râler) dans ton bureau ou de ne pas fumer (ou râler) dans ta maison.