Soyons clair, au travail on a tous pleins de « bonnes » raisons de râler !
Dans cet article je vous explique pourquoi :
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Nous sommes souvent dans une relation hiérarchique
Tout d’abord parce qu’au travail nous sommes souvent dans une relation hiérarchique où nous devons nous plier à un cadre, des règles et des directives. Cela touche notre besoin profond de liberté et notre nature humaine a envie de se défendre. Nous voudrions pouvoir choisir plus, nous voudrions pouvoir décider plus, nous voudrions pouvoir nous exprimer plus. On en marre d’obéir, de subir et bien souvent on a du mal à donner du sens à ce qu’on fait. …. alors on râle.
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Nous sommes souvent sous pression.
Au travail nous sommes souvent sous pression. Il y a toujours trop à faire dans une journée qui est trop courte alors au final quoiqu’il arrive on est fatigué, on a couru toute la journée et pourtant on n’est jamais 100 % au carré sur tout ce qu’on a à faire et cela nous énerve profondément. On se sent débordés alors on a tendance à accuser les autres qui eux aussi ont trop à faire et font tout leur possible et ont envie d’accuser. C’est un peu une spirale infernale où, au final, notre lieu de travail ressemble au mur des lamentations.
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On aurait envie de pouvoir tout contrôler.
On aurait envie que tout roule comme prévu et malheureusement c’est presque une illusion de croire que ce soit possible. Alors dès qu’un grain de sable vient compromettre nos plans, nous explosons car nous sommes déjà à vif, fatigués et débordés. On a l’impression de nager à contre-courant et on pense qu’on y arrivera jamais… alors on râle.
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Nos vies personnelle et professionnelle sont peu délimitées
Avec nos ordinateurs portables et nos téléphones, la limite entre travail et vie privée est vraiment remise en question et parfois on a vraiment l’impression que cela va trop loin… alors on râle pour nous rassurer sur le fait qu’on existe encore et que nous ne sommes pas réduits à être une simple machine exécutante au service de l’entreprise.
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Nous nous sentons jugés.
En plus, nous savons bien que notre performance et nos résultats sont constamment évalués et nous n’aimons pas être dans cette situation où nous nous sentons jugés. Comme si notre réussite professionnelle devait définir notre valeur personnelle… alors on râle.
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Les autres râlent
On râle aussi beaucoup sur les râleurs ! Entendre les autres râler nous fait râler encore plus. Saviez-vous que les râleries c’est comme la mauvaise haleine? On la sent chez les autres mais pas chez nous! (idem pour la mauvaise conduite : découvrez notre série « J’arrête de Râler au volant »). Oui, les autres sont râleurs, mais je suis intimement convaincue qu’être moi-même le changement que je voulais dans ma vie est le meilleur moyen d’inspirer les autres à ne plus râler alors j’ai décidé de me lancer ce challenge et d’arrêter de râler sur 21 jours.
Et vous, bien qu’au travail vous ayez aussi pleines de « bonnes » raisons de râler, pourriez-vous envisager de vivre votre quotidien sans râler ?
Si cet article vous a intéréssé, je vous invite à lire le suivant : pourquoi nous râlons au travail.
Bonjour Christine!
Tout d’abord je voudrais vous remercier, votre challenge m’a beaucoup inspirée ainsi que vos vidéos, donc je viens d’acheter votre livre et là je suis en train de le lire :))
Cela a été une très belle découverte pour moi, et j’ai eu l’impression, le temps de voir vos vidéos, d’avoir une amie de l’autre bout du monde :)) Merci beaucoup, « du fond de mes tripes », comme vous le dites souvent ;P
Je me sais râleuse, moi aussi, et je n’aime pas ce trait de mon caractère, alors je vais essayer celui qui, aujourd’hui, me paraît le meilleur des remèdes; à savoir, le vôtre :))
Je tenais aussi à vous remercier pour ces derniers posts, car en effet ça fait déjà plusieurs jours que j’y pense, moi aussi, à la rentrée…
J’essaye de suivre vos conseils, de me dire « ce n’est que le week-end ou les vacances qu’on doit être heureux »…
Mais, pour faire vite et, surtout, pour ne pas vous ennuyer avec mes soucis, disons que cette année (je travaille comme professeur) s’avère difficile pour moi et que je suis un peu inquiète, déjà à l’avance… :O
Je me dis qu’il ne faut pas anticiper les événements et surtout que cette angoisse n’est pas bonne et que vaut mieux vivre beaucoup plus détendue que ça.
Donc bref, sache que moi aussi je vais faire de mon mieux pour que cette rentrée fasse partie du fleuve de mon existence plutôt que de la vivre d’une manière traumatique; ou comme une période qui vienne finir avec la paix ambiante des vacances.
Et aussi que je vais faire un effort pour ne pas juger à priori ni les gens, ni les évènements de cette nouvelle année qui va bientôt démarrer.
Merci et @+!!
Je sais que vous pouvez vivre une année sereine et pleine de joie avec vos élèves ( au milieu du chaos qui est propre a votre métier) ! Vous faites un métier important pour notre société ! Je suis pleine de gratitude pour les enseignants qui éduquent et inspirent nos générations futures.
Allumez votre radar des possibilités plutôt que celui des obstacles et des frustrations.
Je vous souhaite bonne chance de tout mon cœur ! et revenez nous voir souvent !
Merci Christine!
Entièrement d’accord ! STOP aux gruminements (grogner et ruminer !) perso ça fait plus de 3 ans que ça dure alors j’ai décidé de démissionner et malgré cela durant tout mon préavis qui doit encore durer 15 jours, je me lève, je vis et je me couche en gruminant ce boulot « en pleine conscience », la force de l’habitude ! Ré insuffler une bonne énergie est très difficile, comme si toutes ces petits trucs étaient devenus le plus important, comme si en pensant que si on éliminait ce qui ne va pas, ça irait… les scénarios se bousculent dans nos têtes, ils ne sont pas réels et surtout ils ne changeront rien ! Alors je te suis, mes 15 derniers jours après 7ans dans cette boîte seront sous le signe du Poisson (oublier tout ce qui n’est pas en rapport avec ce qui compte pour moi, vraiment, et « buller » en prenant le temps de faire ce que j’ai à faire, de le faire bien et par priorité !) verdict dans 15 jours !
Nana avec votre démission vous avez pris un décision pour changer quelque chose dans votre vie. Refusez d’être victime et changer une situation qui ne vous convient plus. BRAVO !
Maintenant a vous de créer une vie qui vous convienne. Vous devez être le changement que vous voulez voir dans le monde et vous pouvez commencer des aujourd’hui. Je n’ai aucun doute que vous allez y arriver. YES YOU CAN !
Je m’y retrouve totalement : la journée trop courte, les directives qui ne correspondent pas à ce que l’on attend. Mais malgré tout je suis plus détachée au travail que dans la vie privée et je râle bcp moins qu’avant, je dirai que j’ai eu moins de difficultés à arrêter de râler au travail que dans ma vie personnelle. La raison fait que je me base sur la réalité et que je sais que je ne peux pas tout contrôler à cause du cadre qui exige certaines actions ou non.
Cela dit je suis toujours dans le challenge jusqu’à présent j’ai du faire trois jours sans râler il faut vraiment que j’atteigne les 21 jours. C’est dur mais je sais que le jeu en vaut la chandelle.
Merci Christine.
Oui Annab, le jeux en vaut la chandelle ! C’est vraiment apprendre a réagir autrement et surtout REFUSER de se mettre en victime de quoi que ce soit !
bonsoir à tous
j’avais découvert un article sur jarretederaler dans un magasine féminin il y a quelques mois ;et avant hier le livre:il me tendait les bras je l’ai adopté ;enfin je vais y arriver .ça fait 12 ans que je rentre du boulot en me disant aujourd’hui je ne dis rien aux enfants ou à mon mari en rentrant à la maison! et j’avais beau positiver :je rentrais et hop un truc pas rangé et je ralais:ma famille disait de moi :elle a à peine mis un pied à la maison qu’elle râle!!!! et pourtant ici à la campagne on a tout pour être heureux.
depuis quelques temps j’ai laché le ménage ,la poussière car je ne peux pas tout faire ,je ne suis pas une wonderwoman! je préfère lire ou courir.donc j’étais déjà sur le chemin de jarretederaler!!!!! et m’occupant de moi j’étais plus facile pour ma famille. et maintenant je veux que ma famille beneficie encore plus et adopte mon attitude :jarretederaler
voilà mes débuts :je suis ravie car les efforts paient très vite:au boulot quand je rate un truc je me disais :pauvre fille et bien aujourd’hui j’ai raté des trucs et pas de pauvre fille!!!!
hier soir j’ai demandé de » » l’aide » » à mon fils pour mettre le couvert du soir et bien il l’a mis sans rien dire:j’ai juste changer ma façon de parler, de m’exprimer!!!
ouf je revis je respire
merci et à très bientôt
car je ne suis qu’au début du livre et de ma nouvelle vie
bises
anema
Votre témoignage me touche ! Revenez souvent sur ce blog !
j’ai fini le livre et j’en ai tiré une trame que je relis souvent pour voir comment faire mieux pour ne pas râler. je crois que je râle le plus quand je suis en voiture surtout si j’ai un passager! bizarre comme attitude! montrer mon pouvoir au volant????et sinon j’ai le syndrome de la cocotte minute maintenant; avant je ralais tout le temps et maintenant j’ai tendance à encaisser et j’explose ! ce n’est pas raisonnable? mais ça n’a pas l’air de gêner ma famille plus que ça !
MAIS JE CELEBRE BEAUCOUP PLUS QU AVANT ET DANS MES CONVERSATIONS JE MONTRE A MES INTERLOCUTEURS le coté positif de leurs problemes; c’est la dictature du bonheur?
BONNE NUIT
ANEMA
Tout d’abord, bravo pour votre parcours et tout ce que vous partagez avec nous. J’ai beaucoup entendu parler de J’arrête de Raler et je me suis acheté WAKE UP ( que je n’arrive pas à reprendre car je ne trouve de moments propices à la réflexion dans le calme et l’apaisement pour effectuer les exercices proposés et lire avec concentration … mais je vais finir par y arriver). En tout les cas, bravo d’avoir trouver votre voie et de vous être accompli en tant que personne à part entière: c’est réconfortant de savoir qu’on peut y arriver et que des gens y arrivent et sont épanouis de leur côté 😉
Article qui tombe à pic ! Je comprends pas mal de choses en le lisant. Je constatais justement que je ralais trop souvent au travail et qu’en plus de cela je me permettais de juger ceux qui raler trop souvent aussi sans vraiment voir que j’en faisais parti. Et oui … Je râle beaucoup : « je suis fatiguée », « c’est trop dur », « j’ai mal partout » et le célèbre « j’en ai marre ».
J’ai essayé de trouver les solutions pour ne plus raler au travail mais c’est difficile. En lisant les commentaires, j’ai vu qu’une des personnes avait choisi de quitter son travail afin de se défaire du ralage. Je n’y avais jamais pensé : je me suis toujours dit que ma place était une chance, que vu la difficulté de trouver ne serait-ce qu’un job de saison, je ne pouvais pas me permettre de quitter cette place. Et là, je me rends compte que c’est un choix à faire : se libérer de son stress et du fait de râler ou continuer dans cette voie et ne pas du tout s’épanouir. Alors, j’ai décidé de changer de job d’été ! C’est ma deuxième et dernière saison dans cet endroit (que je n’apprécies pas, en plus…). Un jour où l’autre, il faut virer de bord, n’est-ce pas ? Alors, voilà, j’ai décidé qu’après cette saison, ce serait terminé et je vais mettre tout en oeuvre pour trouver un autre job d’étudiant ( vu que la rentrée est bienôt là ) qui correspondent plus à mon profil et à mes attentes dans lequel je puisse m’enrichir de choses qui m’interesse et voir que je suis capable de quelque chose.
Je me dis qu’il faut être un minimum exigent dans notre choix de job, de métier. C’est la moindre des choses de pouvoir penser qu’on va se lever pour réaliser de petites et belles choses à nos yeux et pas aller travailler pour gagner de l’argent, point.
J’ai hâte de lire le prochain article 😉
Belle soirée. Ici, sur la cote d’azur, c’est le moment du crépuscule 😉
Oups, j’ai dit « ralage », mot qui , je pense, n’existe pas !!! ^^